Soutien aux camarades en grève de la centrale de Gardanne
- Le 05/03/2019
- Dans Luttes
La Centrale de Gardanne, l’une des quatre dernières centrales à charbon de France, est menacée de fermeture, dans la suite directe des déclarations du président Macron lors de sa campagne, pour fermer ces usines qui « polluent trop ». Les camarades de la Centrale sont en grève reconductible depuis le 7 décembre.
Le capital s’attaque une fois de plus à nos emplois. A l’heure où le gouvernement organise la destruction de l’assurance chômage et la répression des chômeurs, ce sont plus de 1000 postes dans les Bouches du Rhône et jusqu’à 5000 en France, en comptant tous les sous-traitants, qui sont aujourd’hui menacés.
La fermeture de la Centrale et la destruction de plusieurs milliers d’emplois n’est pas la solution à une production d'énergie propre. Sous couvert de raison écologique, la logique du capital derrière cette fermeture est celle du profit. Les camarades de la Centrale revendiquent l'obtention d'un moratoire et de projets industriels permettant de sauvegarder les capacités de production et l'ensemble des emplois, tout en se laissant le temps de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie.
Les travailleurs de la Centrale souhaitent une reconversion biomasse de l'usine, pour réduire la part de charbon. Cela permettra à la fois d’améliorer les conditions de travail et de produire une énergie propre, en réduisant les rejets toxiques. Mais les investisseurs ne dépenseront pas un centime pour une production écologique prenant en compte les enjeux sur le long terme, préférant supprimer des emplois et fermer des usines, pour un profit immédiat.
Ce ne sont pas les patrons, mais bien la classe ouvrière, qui est la plus à même de décider comment produire. Les patrons produisent pour leur profit, nous devons produire selon nos besoins. Aujourd’hui, la solution pour obtenir une production écologiquement propre n’est pas la fermeture de nos usines et la destruction de nos emplois, c’est la nationalisation démocratique des moyens de production.
Luttons pour la préservation de nos emplois !
Luttons pour le contrôle de la production !
Luttons pour la révolution et le socialisme !