La milice ne passera pas !

Après les plans de licenciements massifs, les licenciements ciblant les militants, les attaques en justice pour faire interdire le droit de grève dans la pratique, le remplacement des salariés grévistes, Carrefour passe maintenant à l’étape supérieure en ayant recours à des milices pour briser la lutte !

Tout le langage républicain et les discours sur le respect des lois qu’on entend de la part des « gens respectables » de ce monde s’effacent dès qu’il s’agit de préserver leurs intérêts. Alors même que les lois nous enlèvent toujours plus de droits, laissent toujours plus de place à la répression patronale et policière, ce n’est toujours pas assez pour les patrons, qui ne s’arrêteront qu’à la destruction physique de tous ceux qui luttent.

HONTE à ceux qui font le jeu des patrons et se vendent contre les travailleurs en lutte légitime pour la satisfaction de leurs besoins sociaux ! Ils ne sont que des esclaves méprisables utilisés par les patrons pour défendre leurs propres intérêts : diviser et réprimer la classe ouvrière.

HONNEUR aux camarades qui tiennent bon malgré les attaques ! Le patronat en est loin d’en être à son coup d’essai avec les petits malfrats envoyés s’en prendre aux luttes. Cette fois comme les autres, ils seront repoussés par la solidarité et l’unité.

Si nous voulons arrêter la réaction, une seule solution : détruire le système qui en est la cause !

Nous devons en finir avec le système capitaliste, avec la propriété privée et l’Etat bourgeois, pour construire le socialisme-communisme, le pouvoir des travailleurs ! Seul cet ordre social nouveau permettra de garantir à tous des droits égaux, en premier lieu le travail, la paix et la dignité : ce sont uniquement sur ces bases qu’il est possible de construire une société nouvelle peuplée d’hommes et de femmes nouveaux, vivant en harmonie et en fraternité entre eux.

Tout le reste ne sont que des discours populistes qui veulent endormir notre combattivité et nous faire oublier la lutte des classes qui fait rage que nous le voulions ou non.

La meilleure réponse, c’est la mobilisation sur tous les lieux de vie, de travail et d’études pour nos revendications. C’est l’unité dans la lutte contre nos exploiteurs, pour le renversement de leur système ! Comme en Grèce où Aube Dorée a servi de troupe pour attaquer les piquets de grèves, avant d’être brisé politiquement par l’élan populaire, le portant jusque devant les tribunaux pour être punis pour ses crimes.

Soyons solidaires de luttes, construisons nos organisations et l’unité de notre classe, mobilisons-nous pour inverser le rapport de force et obtenir la satisfaction de toutes nos revendications !

Prochaine étape : la manifestation du 17 octobre à Paris ! Contre les attaques du gouvernement et des monopoles, répondons classe contre classe !