Le socialisme est l'avenir de l'Humanité

  • Le 24/05/2018

Le socialisme se caractérise comme étant la société qui remplace le capitalisme, en ce point il a pour but de surpasser le capitalisme et ces failles inhérentes, en réglant ces contradictions. Pour ce faire la tâche principale du socialisme est la société sans classe, donc sans les contradictions entre la bourgeoisie et le prolétariat, sans exploiteur et donc sans exploités.  Pour en arriver à ce point se forme la dictature du prolétariat, l'accaparement de l’état capitaliste par les travailleurs pour en faire l’état ouvrier: un outil de répression de la bourgeoisie et conjointement se met en place l'essentiel du socialisme, la socialisation des moyens de production c’est-à-dire le passage de la propriété privée des moyens de production à la propriété publique de ceux-ci. Dans le but d'en arriver à une production tournée vers la satisfaction des besoins de la population et non plus accroissements des capitaux privés. Ce qui résulte en la libération du travail, en effet tout travailleur est intéressé directement par la production, car ce qu'il produit  l'est pour la satisfaction de ses besoins sociaux.

Pour développer les moyens de production la société socialiste met en place la planification scientifique de l’économie : l'organisation scientifique de la production et de son développement afin de satisfaire les besoins sociaux. La planification économique est un outil permettant par sa nature scientifique, de définir quel secteur doit être matériellement et humainement développé, quelles formations doivent être donné aux travailleurs, quel produit est le plus nécessaire etc... 

C'est pourquoi nous avons pu observer une augmentation exponentielle de la capacité productive en URSS, l’édification du socialisme dans ces pays en est la cause.

La révolution bolchévique puis de l'édification du socialisme en Union Soviétique ont permis de démontrer que la construction du socialisme est possible, y compris dans un seul pays, dans un pays isolé et arriéré économiquement : voilà 100 ans qu'il nous a été prouvé que par la lutte politique et économique de la classe ouvrière et ses alliés, le front de l'impérialisme pouvait se craqueler et laisser la place au pouvoir des travailleurs.

Ce qu'on reproche le plus souvent à l'Union Soviétique, c'est l'absence de libertés. S'il est absolument impossible de nier les erreurs et les crimes qui ont étés commis à divers moments de la construction socialiste. Il faut aussi, pour ne pas tomber dans l'anticommunisme primaire si habituel en cette période, tenir compte des nombreuses déformations historiques et mensonges propagés quotidiennement par l'ensemble de la presse bourgeoise, qu'elle soit de droite ou de gauche. Là où le capitalisme ne laisse pour seule liberté que celle d'aller se réduire soi-même en esclavage chez un patron, et proclame que la liberté est "qu'il est interdit d'interdire"; le socialisme a tenté de construire une société où "rien n’empêche le libre développement personnel" et où il est donné les moyens d'accomplir ce qui est permis.

Parce qu'il était réel, le socialisme en URSS n'était pas parfait. C'est pour cette raison que l'étudier rationnellement, en dehors des mensonges de la bourgeoisie, est d'une importance première. Car bien que la contre révolution ait triomphé en 1991, la période historique actuelle est l'antichambre de la révolution socialiste.

Comprendre les erreurs précédentes afin de les rectifier dans le futur, c'est la tâche de tous ceux qui luttent pour la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme.

 

Article du journal l'Avant-Garde N°3 - Octobre 2017