WEEKEND FEDERAL D’ETE (1) : FORMATION « SALAIRE, PRIX, PROFIT »

Loin d’être un récit de dogmes, il s’agit – en réalité – de faire l’analyse concrète de chaque situation concrète, d’analyser la vie concrète des hommes et des femmes, comment les sociétés se sont fondées et se maintiennent dans le temps, assurent leur reproduction et leur dépassement.

Appréhender les bases du capitalisme, c’est savoir d’abord ce que signifie le « travail », comme activité transformatrice de la nature, du monde.

Les activités économiques – essentielles pour assurer la reproduction de la vie – sont vectrices de transformation de la production et des rapports sociaux de production, des échanges économiques. Ces changements amènent à produire des transformations au niveau des idées, les idéologies d’une société donnée, elles-mêmes donnant lieu à de nouvelles idées, idéologies reflétant les nouvelles réalités matérielles, bien que ces idées auront pour conséquence de changer la réalité économique et de produire de nouvelles idées.

Au-delà des aspects philosophiques, économiques, anthropologiques de la formation, c’était un temps d’apprentissage de définition, d’analyse de la situation actuelle dans laquelle nous vivons, nous produisons avec les limites et contradictions passées, actuelles et à venir.

La théorie comme guide de l’action, et l’action comme mise à l’épreuve des théories par les faits, ce temps a rempli son objectif de formation, et de nous armer intellectuellement du mode de production capitaliste en analysant ses points de force, de faiblesse, et ses contradictions.

Car le capitalisme-impérialisme, de par ses multiples contradictions, n’a aucun avenir : soit il amènera les peuples à leur perte, à la chute de l’Humanité, soit les peuples parviendront à l’abattre définitivement pour construire le socialisme-communisme. La deuxième option est la plus enviable et la plus probable, car les peuples veulent vivre !