24/06/2016 Blocage du dépôt pétrolier de Fos
- Le 14/05/2018
Depuis lundi, et comme 6 dépôts pétroliers sur huit en France, le dépôt de Fos sur Mer est occupé et bloqué par les travailleurs, contre la loi travail. A la violence politique exercée par le gouvernement et le patronat, l’Union départementale CGT, les salariés de la pétrochimie, les routiers et nombre de travailleurs solidaires ont répondu par le blocage du pétrole, crucial pour le capital et ses alliés.
Les jeunes communistes soutiennent politiquement et physiquement ce mode d’action depuis le début, aux côtés de l’ensemble des travailleurs du département en lutte depuis le 9 mars dernier. A quatre heures ce matin, 30 cars de crs ont attaqué les travailleurs qui occupaient le dépôt pétrolier de Fos sur Mer. Matraques, gaz lacrymogènes, canons à eau, grenades assourdissantes,…. A 2 CRS pour un travailleur, c’est la plus grande démonstration de lâcheté du gouvernement depuis le début du mouvement. La violence de l’agression des grévistes par les forces de police dépasse toutes les limites. Malgré une résistance solide à l’attaque des milices du capital en danger, le blocage a temporairement cédé sous les coups de matraques. Blessés pour nombre d’entre eux, les travailleurs en lutte du département et les jeunes communistes sur place se sont rendus dans l’Union Locale CGT de force sur mer, depuis assiégée par les CRS qui les ont poursuivis. Le secrétaire fédéral de la JC et le secrétaire général de l’UD CGT y sont toujours pris en otage. Sur ordre de la préfecture et du gouvernement, les forces de l’ordre bourgeois n’ont pas hésité à matraquer, blesser, poursuivre les salariés qui tenaient le blocage. En réponse à la lutte légitime menée par les travailleurs, ils déclarent la guerre au nom des intérêts économiques du patronat. Cette attaque est un aveu de faiblesse du gouvernement et du patronat, qui réagissent comme des chiens pris au piège. Un appel de solidarité à l’ensemble des salariés du département a été émis par l’Union départementale de la CGT pour reprendre le blocage à la première heure, multiplier les grèves de solidarité, et faire plier ce gouvernement qui n’hésite pas à mener la guerre contre son propre peuple. Le combat pour une société débarrassée de ce système exploiteur et violent, dont le retrait de la loi travail sera la première victoire, ne cessera pas sous leurs matraques. Tous en lutte, plus déterminés que jamais !